L'anglais dans les métiers de la beauté
Le 20/05/2013 à 08h00 - Esthétique business
Pour les jeunes esthéticienne en formation, l'anglais est souvent perçu comme une langue barbare dans un cours calé entre deux matières professionnelles beaucoup plus intéressantes. Néanmoins, si l'anglais scolaire à la "Where is Brian?" paraît inutile, maîtriser l'anglais de sa profession est un atout indéniable qui peut changer la carrière d'une esthéticienne.
A priori, pour pouvoir être une esthéticienne compétente et agréable, pas besoin de maîtriser la langue de Shakespeare. Et savoir manier les verbes irréguliers ne remplace pas la qualité du savoir-faire d'une professionnelle de la beauté. Pourtant, si l'on souhaite saisir des opportunités professionnelles plus ambitieuses, la connaissance de l'anglais s'avère être indispensable.
L'atout majeur quand l'on parle l'anglais, c'est qu'à compétences égales, la candidate pour un poste va sortir du lot par rapport aux autres jeunes filles. Cela dépend bien entendu du poste visé, mais s'il s'agit d'un salon de beauté classique situé dans une grande ville, le recruteur sera ravi de pouvoir vous confier des clients étrangers à son esthéticienne fraîchement recrutée.
Sans parler de la qualité de la relation avec une cliente étrangère qui vient se faire pomponner en France pendant ses vacances. L'une des principales missions de l'esthéticienne dans le cadre de la relation client, est de mettre son interlocutrice en confiance. Une mission parfois difficile à accomplir... Pourtant c'est la maîtrise de la langue et de ses subtilités qui va permettre de créer un dialogue entre l'esthéticienne et la cliente. C'est évidemment beaucoup plus simple quand on sait tenir une conversation in English, autre que celles enseignées par Brian et Nina dans les bouquins d'anglais au lycée.
Pour les esthéticiennes qui veulent travailler en spa, l'anglais est même une condition quasiment obligatoire à l'embauche. Et cela s'entend, rien de pire pour une cliente étrangère qui vient prendre du temps pour soi au spa que de devoir mimer tout ce qu'elle dit parce que personne ne la comprend.
L'anglais permet également de pouvoir aller se former à l'étranger pour apprendre des techniques spécifiques telles que les écoles de massage en Thaïlande, ou d'extensions de cils aux États-Unis, ces formations donnent une longeur d'avances par rapport aux concurrents du marché français qui maîtrisent moins bien les soins que celles qui sont parties se former. Par contre, les formation ne sont jamais (ou alors peut-être très rarement) en français.
Toujours à propos d'opportunités professionnelles, la connaissance de l'anglais est indsipensable pour travailler dans des établissements prestigieux à l'étranger ou dans des croisières de luxe. La profession d'esthéticienne dépasse largement le cadre des frontières de l'institut et il existe nombre d'opportunités d'évolution. Par contre, comme pour tout métier de contact et d'international, il faut savoir manier la langue de nos voisins anglais.
Autre avantage motivant : selon les conventions collectives, les esthéticiennes qui parlent anglais peuvent bénéficier d'un prime de langue.
Bref, que de raisons pour s'y mettre! Nombre de sites web et de livres constituent une mine d'information. Après, tout dépend du niveau de départ : pour celles qui ont déjà des bases en anglais, des listes de vocabulaires appliquées au monde de l'esthétique peuvent suffire. Par contre, pour celles qui ont des lacunes en matière de construction de phrase et de grammaire, il vaut mieux envisager une formation. Elles existent quasiment pour tous les types de métier à distance, sous forme de cours en groupe, ou de cours particulier.
Courage, bientôt vous travaillerez dans un palace à l'autre bout du monde!