La cosmétofood et autres déclinaisons de la cosmétique traditionnelle
Le 13/10/2014 à 07h42 - Esthétique business
Le cosmétique naturel constitue la principale déclinaison du cosmétique traditionnelle. Vous l’avez sans doute remarqué : le cosmétique naturel connaît une popularité exponentielle depuis quelques années, en fait, depuis l’avènement du bio. S’il y a encore quelques années, les enseignes se contentaient de produits sobres, aujourd’hui, l’imagination et la créativité se sont emparées du domaine. Voici quelques aspects du cosmétique naturel.
De la haute technologie à partir des propriétés des végétaux
Grâce à la recherche cosmétique, on ne cesse de découvrir des matières premières naturelles aux propriétés cosmétiques de plus en plus pointues. Les enseignes mettent à profit toutes les connaissances scientifiques susceptibles d’être exploitées pour extirper de ces matières premières toutes leurs vertus et les mettre au service des soins et traitements cosmétiques. Des grossistes en matières premières n’ont pas hésité à axer toute leur offre sur les actifs verts pouvant être utilisés dans tous les domaines du cosmétique et de l’esthétique (antirides, hydratants, réparateurs intenses…). Parmi ces fournisseurs figurent Silab, Cosmetochen ou encor Gattefossé. Il importe enfin de souligner une évolution capitale : pour les recherches sur certains actifs naturels, les laboratoires recourent désormais aux tests in vitro, ex vivo ou in vivo d’où des conclusions beaucoup plus précises et fiables.
La gastronomie régionale à la rescousse du cosmétique
De plus en plus, les maisons cosmétiques explorent les produits de terroir à la recherche d’éventuelles propriétés cosmétiques pouvant être exploités pour obtenir des actifs davantage puissants et efficaces. Les produits régionaux 100 % français trouvent de nouveaux débouchés grâce à cette démarche qui prend petit à petit de l’ampleur dans l’univers esthétique et cosmétique.
Pendant longtemps, on entendait principalement des produits à base de caviars. Aujourd’hui, la diversité est enfin au rendez-vous. Pour exemple, Les Cosmétiques Jeanne M mettent au point des soins pour les peaux matures composés entre autres de Helix Aspersa Saliva appellation scientifique de la bave d’escargot. Celle-ci est récoltée en Charente-Maritime. Ce type de cosmétique contribue à la mise en valeur de la production agroalimentaire de France.
Preuve de l’ampleur que prend le mouvement, des labels commencent à voir le jour, tels que le label Authentique Provence qui sera bientôt mis en vigueur.
La cosmétofood (ou la nutricosmétique)
Le principe est simple : il s’agit de retirer des bienfaits cosmétiques à partir de plats traditionnels. Un exemple de cette tendance, le Bain de Beauté Relaxant au Yoghourt de l’enseigne Belle à Croquer ou encore le Sun Water de Microfluid Biotechnology mais aussi le chocolat anti-âge Eternity & Young de Newtree.
Si les produits ne font pas encore légion, la demande en revanche est en pleine explosion. À noter cependant qu’au Japon, la cosmétofood est une pratique extrêmement populaire. La dernière lubie en date au pays du soleil levant ce sont les bonbons déodorants de Kanebo Cosmetics. Il faut bien faire la différence entre le cosmétique issu des produits du terroir (produits créés avec l’aide d’ingrédients naturels tel quel) et la cosmétofood (produits mis au point à partir d’aliments prêts à être consommés).
Des produits cosmétiques issus du commerce équitable pour un rituel de beauté exotique
Un cosmétique équitable permet de créer et fabriquer des produits cosmétiques intégrants des actifs issus d’ingrédients importés dans le cadre du commerce équitable. Ce dernier se caractérise par l’application de conditions d’achats convenable pour les producteurs du pays d’origine.